OTTAWA, 8 mars 2019 – Des recherches récentes réalisées par l’Institut canadien de recherches sur les femmes (ICREF) dévoilent que la plupart des organisations de femmes au Canada voudraient entreprendre plus d’activités de plaidoyer, mais en sont incapables à cause de leurs ressources limitées et de leur financement incertain. Aujourd’hui, en cette Journée internationale des femmes, ICREF-CRIAW a affiché leurs constatations préliminaires dans le feuillet d’info : Capacités d’action des organisations des femmes.
« En cette Journée internationale des femmes, nous voulons attirer l’attention sur l’importance de la défense des droits des femmes. Les droits reproductifs des femmes, les droits au travail, le financement des services sociaux, les politiques et les lois qui soutiennent les femmes sont le résultat d’efforts collectifs pour apporter des changements systémiques », affirma Jackie Neapole, Directrice exécutive de l’ICREF-CRIAW.
« Le sondage national de l’ICREF révèle les conséquences sur les femmes lorsque le financement des organisations de femmes est insuffisant et instable. Les organisations de femmes veulent — et peuvent — plus accomplir pour améliorer les services et les conditions pour toutes les femmes, pour changer les politiques et les programmes discriminatoires envers les femmes et pour provoquer des réformes juridiques et des changements systématiques. »
Amber Fletcher, la présidente de l’ICREF, a déclaré : « La plupart des organisations des femmes disent qu’elles veulent faire plus de plaidoyer, mais en sont incapables, car peu, parfois même aucun, de leurs postes sont rémunérés. Le personnel éprouve des difficultés à répondre aux besoins des femmes et doit délaisser certaines tâches, comme la revendication du progrès. Le financement et les ressources humaines insuffisants perturbent leur travail. »
« Le sondage démontre aussi l’importance du financement gouvernemental pour les organisations de femmes. En cette Journée internationale des femmes, nous demandons aux gouvernements d’augmenter le financement pour les services qui soutiennent les femmes, ainsi que d’offrir du financement de base stable et durable aux organisations de femmes au Canada, qui cherchent à améliorer la vie des femmes. »
Pour plus d’information sur le sondage national de l’ICREF sur les organisations des femmes, veuillez communiquer avec :
Jackie Neapole, Directrice exécutive de l’ICREF, Ottawa, 613-422-2188
Amber Fletcher, Présidente de l’ICREF et professeure adjointe de l’Université de Regina 306-502-0115